• Pas de besoin de vous apprendre que Noël n'a aucun fondement au Japon. Pourtant, l'événement est fidèlement singé et représente un moment important dans la vie de nos amis de l'archipel... Ainsi, on retrouve les illuminations (et qu'on leur parle pas d'économie. ils convient de toujours faire mieux que les Américains), les sapins de Noël (en compétition avec les plus grands sapins d'Europe). Finalement, il ne manque que les crêches, mais on a déjà les ânes.

    Musicalement, on ressent tout de suite la différence à m'approche des fêtes : on a le droit à Mariah Carey et WHAM en boucle, ainsi que les sempiternels fonds musicaux sonores comme "Do they know it's christmas?", "Silent night", "Jingle bells" et bien d'autres airs insupportables après 1mn d'écoute....

    Les Japonais ont aussi leur propres chansons, mais nous allons plutôt nous attarder sur quelques oeuvres que Darwin aurait considéré inadaptées à l'évolution.

    Satoda Mai with Gôda kyôdai : môsugu kurisumasu

    Oh le bel étron sonore que voilà. Ils nous ont gâté : une ancienne pouliche de Tsunku pas très douée pour le chant ni pour les questions de culture générale, la soeur de Kôda Kumi, repêchée par une émission de quizz pour sa tête vide et un comique de Manzai qui se met à la danse....

    On cherche encore le gars qui a osé faire les chorégraphie de ce truc...

     

    Moritaka Chisato : Jin jin jinguru beru

    Là, on tient une belle daube fumante qui fait tâche dans une discographie...

    La niaiserie dépasse l'entendement. Cela mériterait une amende.

     

    Seikima 2 : Akumano merikurisumasu

    Je cite des paroles cultes : "holy kiss.. holy shit". Un copy band de Kiss qui pense maîtriser l'anglais et faire du hard rock, alors qu'il n'y a que de jeunes ménagères dans le public. Le son est aussi rebelle que 2bfree, Justin Bieber ou X-Japan.

    Tout est hilarant dans ce live.

    et enfin

    Shûchishin : Yowamushi santa

    Au moins, il n'y a pas de mensonge sur la marchandise. Les Shûchishin ne mentent pas : 3 gars pas cultivés du tout, dont un seul sait chanter,mais ils ne prétendent pas être talentueux.

    Quelle bande de tarlouzes...

     


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  • Lorsque Komuro compose "My Revolution" pour Watanabe, il propulse la carrière de la jeune chanteuse mais aussi la sienne. Il s'affranchit de l'image du compositeur de TM Network pour devenir un lanceur de talent national. A partir de là, on va commencer à bouffer du Komuro à toutes les sauces jusqu'à écoeurement.

    Parfois ça marche, parfois cela finit dans un vieux tiroir que personne ne veut ouvrir. C'est le cas pour Sawaguchi Yasuko, devenue depuis actrice de drama avec un certain succès.

    C'est vrai que musicalement, c'était fade et on la préfère dans son rôle de police scientifique.

    Dans d'autres cas, c'est la composition de Komuro, inadaptée à la chanteuse, qui nuit à sa carrière : Ici, Nakamori Akina, pourtant dotée d'une belle voix, qui se voit contrainte de gesticuler sur des samples bidons avec un refrain à la "get wild"....

    Parfois, c'est tout bonnement hilarant. On entend plus parler de ces singles, même dans les rétrospectives des émissions musicales, tellement on a honte de se remémorer ces perles du has been et du mauvais goût. Je pense à Uchida Yuki et son "Only You".

    On y retrouve les sempiternels "wowowowww et youyouyouuu" si présents dans les tubes komuriens, ainsi qu'un petit rythme jungle trop rapide, et en bonus, un rap à la Marc Panther, lamentable. 

    Dans les années 90, bien avant les Morning Musume, Komuro joue les Tsunku en composant pour les Tokyo Performance Dolls.

    Ici, vous constaterez l'emploi de samples house old school, alors que c'était déjà passé de mode en Europe à cette époque.

    Un joli concept batard qui allie le côté kawaii-niais des Onyanko avec les rythmes dansants du Juliana.

    Allez, encore un autre rien que pour revoir la face de Shinohara ryôko, des années avant qu'elle fasse connaissance avec la chirurgie esthétique.

    Pour hitomi dans les années 90, c'est la totale : voix nasillarde, pas de mélodie. Juste du rythme et des samples bourrins. Toute la recette est basée sur une planche à pain qui ondule en short moulant. Et ça va marcher.

    La liste des chanteuses est assez longue, on aura l'occasion d'y revenir un jour.

    En 99, Komuro revient à ses premiers amours. TM Network se reforme. Après de nombreuses années d'expérience, le groupe revient et accouche d'une souris : TEN YEARS AFTER, du Komuro 80's avec une boite à rythme par dessus... On aurait pu renommer le titre INSIPIDITY.

    Tellement moche que le groupe n'a plus fait parler de lui quelques temps par pénitence pour refaire un come back quelques années plus tard.

    Il y a un mieux avec A CASTLE IN THE CLOUD. Cette fois-ci Komuro et Kine accompagnent en choeur Utusunomiya pendant le refrain, ça laissait présager qu'il restait encore quelque chose à presser du groupe, mais en 2008, TM Network finit d'achever le peu de prestige qu'il restait au groupe en ressortant en tant que single "Welcome Back 2", en décalage complet avec ce qui se fait de nos jours. C'est un peu comme si on ressortait "partenaire particulier" en 2011. 

    mms://wmt-od.stream.ne.jp/fandango/rc/tmnetwork/YRCN-90003/01.wma

    C'est moche, hein ?

    Allez vous laver les oreilles après ça.


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  • Le single est sorti en 2008 : 3 petites gourdes vêtues de costumes intermédiaires entre l'uniforme marin, la panoplie de bioman et un sac poubelle, dans un décor de bon goût où dominent le rose bonbon, le bleu ciel et le jaune poussin, sans oublier les accessoires qui vont bien, sélectionnés par Tsunku, célèbre proxénète qu'on ne présente plus : rubans serre-tête, pompons sur les bottes et casque de hotliner (était-ce vraiment nécessaire).

    Chacune est reconnaissable à l'une des 3 couleurs mentionnées plus haut, et certains d'entre vous auront sûrement reconnu celle représentée par la couleur rose dont la tête à claque et les yeux de type "tareme" (cf, voir la tête du héros dans la série The Mentalist) font qu'on ne peut l'oublier. Il s'agit effectivement d'une des Morning Musume.

    Le tribunal condamne fermement les mélanges de couleurs qui font piquer les yeux. Ce single doit être retiré des bacs, et les chorégraphes envoyés en camp de rééducation pour daltoniens.

     


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