• Le marché musical japonais est tel que pour rester populaire, il faut être capable de sortir au minimum un single par saison.  La régularité des sorties single est un élément majeur pour les artistes, le public japonais étant très versatile...

    Le retour de Hamasaki Ayumi n'est donc pas passé inaperçu. Elle revient après 3 ans sans aucun single.

    Du fait qu'elle a encore un fanclub monstrueux, qu'elle remplit des stades et que jusqu'ici ses singles se sont tous placés en première place, le personnage a encore un certain potentiel. 

    Hélas, 3 ans d'absence signifient qu'une partie des jeunes ne la connaît pas. Cette absence prolongée et l'âge de l'artiste font que le public se pose des questions sur les suites de sa carrière.

    Déjà, le retour dans les charts n'a pas donné les effets escomptés. L'artiste a du se contenter d'une 3e place à la sortie de son nouveau single. La longue série des premières places est terminée.

    Au lieu de s'imposer par  la suite, le titre a perdu des places jour après jour.

    Les jeunes lui reprochent son âge et pensent qu'à l'instar de Kôda Kumi, c'est une vieille qui se prend pour une jeune. Les moins jeunes n'apprécient guère comment sa discographie a évolué avec les années. Il y a aussi le fait que le son d'Avex Records lasse un peu. Et enfin, les Japonais la jugent sur sa vie privée. Mariée puis divorcée, ils pensent qu'il est temps pour elle de lever le pied et de se consacrer à la vie de famille. D'autres n'ont pas apprécié son mariage avec un gaijin ni le temps passé à fricoter avec les gaijins afin de se faire reconnaître comme une artiste internationale.

    Finalement, la seule chose qui ne lui soit pas reprochée par les Japonais, c'est le fait d'être devenue sourde. Apparemment, cela ne choque pas les Japonais. Peut-être sont-ils déjà habitués à écouter des artistes qui n'entendent pas leur propre voix ??

     

     


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  • Si l'on fait exception des musiques occidentales, une chanson vient tout de suite à l'esprit des Japonais. Il s'agit de "Christmas Eve" par Yamashita Tatsurô.

    Nombreux sont les musiciens qui sortent leur tube de Noël avec plus ou moins de succès mais, dans le cas de  "Christmas Eve", c'est 30 réveillons de Noël qu'ont connu plusieurs générations de Japonais.  A l'instar de Tino Rossi, Tatsurô a fait un hold up sur la musique de Noël et son influence ne faiblit pas.

    Plus récemment s'est imposé "Shiroi koibitotachi" de Kuwata Keisuke ( Southern All Stars). Ce n'est sans doute pas le titre le plus original de sa discographie. On pourrait penser qu'il a remanié TSUNAMI, plus gros disque de sa carrière, et rajouté quelques sons de clochette lors de l'arrangement...

    "Tôi machino dokokade" de Nakayama Miho.

    Typique du son du début des années 90. Ce genre de titre n'inspire pas trop les jeunes au karaoké. 

     

    "Seinarukanega narihibiku yoru" de Tanpopo.

    Cela date un peu (99-2000). A l'époque Tsunku ne s'était pas encore renfermé dans une niche d'idoles pédophilisantes, et encore beaucoup de Japonais aiment ce titre sans être fan des Morning Musume.

     

    "Saigono Holy Night" de Sugiyama Kiyotaka.

    Fan de l'artiste, j'ai toujours noté ce titre pour les soirées karaoké de fin de d'année. Effet nostalgique garanti pour les Japonais qui ont connu les années 80.

     

    "Silent Eve" de Karashima Midori.

    Un peu trop lancinant à mon gout, mais le titre a beaucoup de fans.

    "Christmas Carol no koroniha" d'Inagaki Jun'ichi.

    Là aussi, on retrouve le son typique de la Jpop du début des années 90. Je ne suis pas très fan, mais le titre est suffisamment apprécié par les Japonais pour qu'on l'impose comme bgm dans les magasins à l'approche des fêtes de Noël.

     

    "Koibitoga Santa Claus" de Matsutoya Yumi.

    Un très grand classique. Alors que la majorité des artistes privilégient les tempos lents, les ambiances nostalgiques et romantiques, Yûming  détone avec un air entraînant. 

     

    "Hitoribocchino Christmas Eve" de Hamada Shôgo.

    Un titre poignant pour beaucoup de Japonais qui ont eu la malchance de se retrouver seuls un jour de Noël.  "hitoribocchi" signifie "seul". Au Japon, il ne fait pas bon se retrouver seul à Noël. Curieusement, de nombreux couples se forment avant les fêtes... (mais c'est pas pire que les Français qui se marient uniquement pour des raisons fiscales)

     

    "Yukino Hana" de Nakashima Yuka.

    Je préfère la version plus récente du talentueux Tokunaga Hideaki.

    Kazun : Fuyuno Fantasy.

    Titre des années 90. Excellent pour chanter en duo au karaoké.

     

     


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  •  Si si, cela existe. C'est vraiment ce que l'on peut appeler une niche, mais elle existe depuis longtemps entretenue dans un premier temps par des artistes plus tournés vers le Rockabilly, puis ceux du milieu folk dans les années 70, pour finalement devenir un style à part. (Actuellement, c'est plutôt la danse propage le country au Japon)

    Il n'est pas impossible de voir quelques titres country dans la discographie d'artistes Major. De mémoire je sais que Hamada Shôgo et les Puffy en ont au moins un. Feu Ozaki Kiyohiko a aussi expérimenté le style...

    Voici un exemple de ce qui se faisait à une certaine époque :


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