• ALICE, la légende - 2e partie.

    L'année 80 commence très fort pour Tanimura Shinji et Horiuchi Takao, qui ont pris leur indépendance vis à vis de leur maison de disque Toshiba-EMI.

    Tanimura sort son plus gros succès solo, la ballade "Subaru" qui n'a rien à voir avec les voitures.

    Horiuchi Takao se met en duo avec Taki Tomoharu et sort "Nankaikisen".

    En juillet 1980 sort le dernier single à succès du groupe : "Kurutta kajitsu".

    Il reste dans l'esprit folk des premières années du groupe.

    Si tout semble aller pour le groupe et les projets personnels des deux chanteurs, il devient difficile de concilier toutes ces activités, d'autant plus qu'elles les éloigne de la folk. Le temps manque et c'est le groupe qui en pâtit.

    Ils annoncent alors un break. Le terme évoqué était cessation d'activité et non une séparation finale. Ainsi, Horiuchi Takao pensait et espérait que ce ne serait que temporaire, mais pour Tanimura, la page était tournée...

    Leurs carrières solos les ont finalement séparés et maintes années plus tard, Horiuchi Takao a reconnu la frustration de ne pas voir le groupe se reformer...

    Tanimura Shinji : Gunjô (1981) - générique de fin du film de guerre Rengôkantai.

    Quel virage par rapport au style ALICE !

    Cet été-là, le groupe se rend en Asie pour une tournée spéciale. Il devient le premier groupe japonais à faire une tournée dans la République Populaire de Chine. Songez ! De la musique occidentalisée, inspirée par Bob Dylan et autres démons américains. Ils sont acclamés par la foule chinoise, peu habituée à voir se produire des artistes étrangers, et encore moins à entendre du folk en langue japonaise...

    Il faut attendre 83 pour qu'un single rencontre un certain succès.

    Tanimura Shinji : 22sai.

    C'est du pur ALICE, mais sans Horiuchi.

    En 1984, il rencontrera un meilleur succès grâce à un duo avec la chanteuse des années 60, Ogawa Tomoko. "Wasurete iino".

    En 1986, Horiuchi retrouve son public. Un single en 1984 était passé quasiment inaperçu mais deux ans plus tard, il retrouve le succès en composant le générique de la série "Byakkotai", un jidaigeki qui raconte l'histoire d'enfants soldats du clan Aizu Wakamatsu face à la déferlante des troupes Satsuma...

    Horiuchi Takao : Itoshiki hibi

    Pour ce titre mythique, il recevra le prix de la meilleure composition aux Records Award japonais.

    Dans la deuxième partie des années 80, c'est Horiuchi qui profite tandis que les succès de Tanimura se font plus rares...

    Le groupe se reforme pour un titre. Il n'y aura pas de suite à cette expérience.

    ALICE : BURAI

    En 88, c'est le jackpot pour Horiuchi Takao. Un contrat le lie à la série "Hagure Keiji" dans lequel jouait feu Fujita Makoto. Cette série culte était en quelque sorte le Derrick japonais, diffusé et rediffusé aux heures où les femmes au foyer sont devant leur poste... Takao est donc garanti d'être sollicité pour les génériques de la série, soit 18 saisons. Il va même faire une apparition dans l'un des épisodes...

    Horiuchi Takao : Gakino korono youni - (Hagure Keiji)

    Horiuchi Takao : Koiutatsuzuri (Hagure Keiji)  700 000 disques vendus !

    Horiuchi Takao : Kagebôshi

    Dans ces deux derniers titres, il y a clairement une inspiration "enka". Cette manière d'agence les couplets... D'ailleurs, Takao est souvent classé comme artiste enka. Dans le dernier titre, j'ai l'impression qu'il a remixé gakino korono youni avec une chanson enka d'Itsuki Hiroshi. Néanmoins, il manque la gamme pentatonique et les trémolos pour faire de lui un réel chanteur enka..

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