• Pas toujours évident pour un groupe comme Yuzu de continuer à faire tourner la boutique 20 ans après. A base, c'était le son folk amateur qu'on pouvait entendre sur les grands carrefours de villes comme Osaka ou Tokyo. Il y a avait de la guitare, de l'harmonica et un putain de travail sur l'harmonisation des 2 voix... On se souvient de Natsuiro, Sentimental, Sayonara Bus...

    En 2018, ils en sont réduits à faire dans le clip de l'été, façon idoles, avec un max de bikinis comme décor....

    Je les plains. Ils me font penser à Kobukuro, condamnés à sortir la même soupe pour rester conformes à leurs plus grands succès.

     


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  • Les girlsbands n'ont pas toujours été un élément majeur de la scène jpop. Même si un premier boom avait eu lieu dans la deuxième partie des années 80, le charme était vite retombé et le public, passé à autre chose. Dans les années 90, Tokyo Performance Doll avait quelque peu relancé la mode, mais c'est du côté d'Okinawa qu'un concept plus abouti a débarqué, avec SPEED.

    SPEED est l'ancêtre des girlsbands japonais modernes, se distinguant néanmoins des concepts du Hello-Project et des AKB48 par l'absence des chorégraphies infantilisantes. SPEED ne se focalisait pas sur la niche des otakus morveux.

    Je ne vais pas revenir sur l'oeuvre de SPEED. Là aussi il y a du bon, du moins bon et du naze. Après tout, c'est du girlsband. Néanmoins, comme pour les SPICE GIRLS, le groupe a laissé quelque chose dans la mémoire. Au Japon, il rend encore nostalgique une génération entière de Japonais. En Occident, SPEED a converti de nombreux fans à la jpop. Les plus anciens sont tous passés par la case SPEED.

    La maison de disques Toys Factory avait mis fin au groupe au moment opportun : avant que les filles aient atteint l'âge adulte, faute de quoi le public mâle ne suivait plus, et avant que le groupe finisse par faire des trucs complètement débiles ou répétitifs (voir B'z, Morning Musume, Hamasaki Ayumi et bien d'autres)

    Pourtant, Avex Records, bien décidé à profiter de la gloire passée du groupe, s'est empressé de faire revivre SPEED. Il en est sorti plusieurs come-back, qui n'ont rien donné...

    1. Be my love. (2003)

    Dans la lignée de ce que faisait le groupe, on pensait avoir affaire à une chanson censée jouer le rôle d'oraison funèbre. D'ailleurs rien n'était prévu pour le groupe et chacune avait son agenda.

    Walking in the rain (fin 2003)

    Là aussi, on retrouvait le son de SPEED, mais toujours aucun album n'était prévu. Suite à la sortie du maxi-cd, chacune est partie dans son coin.

    Ashitano sora (2008)

    On sent la fatigue... C'est mou par rapport aux lives de 99'. Où est passé le punch ?? Aucun impact dans les charts...

     

    S.P.D (2009)

    On entre dans l'époque de la Kpopisation. Ici, il y a du pompage des Tohoshinki mais aussi de Daichi Miura.

    D'où la merde suivante :

     

    Himawari (2010)

    Après avoir bien fait rire les bouffeurs de kimchis, il était temps d'arrêter les frais et revenir aux basiques.

    Du SPEED prémâché, en moins croustillant... où est passé l'énergie ??

     

    Yubiwa (2010)

    Comme ça marche, on ressort une bonne soupe à l'ancienne.

    Let's heat up (2010)

    Celui-là, je l'avais complètement zappé à l'époque, alors que je suivais CDTV. Il est vraiment passé inaperçu.

    Little Dancer (2011)

    Ici, il s'agissait de commémorer les 15 ans du groupe.

    Avec tout ce qui a été pondu dans ces maxi-singles entre 2003 et maintenant, ils ont finalement réussi à sortir un album complet en 2012. Bref, plus de 9 ans pour pondre un album...

    SPEED ne sert plus qu'à faire des rappels, commémorer sa propre histoire, et enrichir les actionnaires d'Avex Records....


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  • MAX, c'est le girlsband type de la fin des années 90. 

    Alors que les girlsbands de l'époque ont tous disparu, MAX fait de la résistance et fait son énième come back. Elles n'ont pas dit leur dernier mot face à la concurrence, et ont sorti le grand jeu : chirurgie esthétique de ravalement total, photoshop extrême, maquillage triple couche et enfin, le tube le plus abrutissant de l'occident et qui n'a aucun sens en japonais : tacata. 

    Ce clip est insupportable et endommage la rétine et les tympans.


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