• Cette fois-ci, vos tympans vont pouvoir se reposer. Pas de AKB ou de visualeux au programme, mais un petit retour dans le temps.

    A la fin des années 60, on avait des chanteuses d'une autre trempe. Pas de clip à cette époque : pas moyen de noyer le téléspectateur dans un tourbillon d'images et de sons mêlant photoshop, les meilleurs morphing du moment, les flashs, la chorégraphie dynamique et les jupes courtes. Les chanteuses ne couraient pas sur scène (les micros étaient sur pied). Il fallait chanter pour de vrai ; le public était exigeant et loin d'être dupe sur la qualité de la marchandise.

    En voulant faire quelques vérifications sur le plus grand groupe de rock instrumental du monde, à savoir les nippophiles "Ventures", je suis tombé sur cette version récente de "Kitagunino aoisora", et là, il m'est apparu clairement qu'en 2011,il n'y avait aucune jeune chanteuse de la scène jpop qui soit au niveau. C'est bien en vain qu'on attend une génération pouur reprendre le flambeau. Okumura Chio et ses rivales restent donc inégalées à ce jour.

     

     

    J'en profite pour vous recommander The Ventures.

    Sur cette vidéo on retrouve les versions instru de "ameno midosuji" de Oyang Fei Fei, "kyoto no koi" de Nagisa Yôko, "Paint it black" des Rolling Stones et enfin "Walk, don't run" des Ventures. Ce groupe a joué un role majeur dans l'évolution de la musique japonaise il y a 50 ans.

     

     


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  • Aujourd'hui, pour faire pleurer dans les chaumières, on fait appel aux pétasses-pop, des filles débridées, fausses blondes, au visage refait alors qu'elles sont encore mineures, et ça chante ou ça geint sur des clips où viennent figurer un rappeur qui fait, yo heinhein ! On travaille sur l'aspect et on délaisse la composition. ça donne en général des merdes comme ça :

    http://www.youtube.com/watch?v=J2FoIhITryg&feature=related

    Cela deviendra sûrement un mp3 pompé illégalement, écouté 3 fois en un an et jeté dans la corbeille pour gagner de la place.

    Autrefois, le public était bien plus exigeant et attendait une prestation sensationnelle. Les majors recherchaient la perle rare, capable de chanter sur des octaves peu accessibles.

    Allez hop ! Remontons 38 ans en arrière !

    En 1972, le Japon récompense Chiaki Naomi en lui accordant le grand prix des Records Awards. Elle interprète une ballade d'une très grande tristesse évoquant la mort d'un proche. Là, y a plus aucune pétasse pour faire un cover de ce titre.

    Ci-dessous, Tasogareno bigin. La berceuse idéale pour mes enfants....

    ...si j'avais eu des enfants.

    Sa discographie comprend un grand nombre de reprises. "Yagirino watashi" de Hosokawa Takashi est assez célèbre, mais j'ai plutôt retenu cette reprise de "koino dorei" d'Okumura Chiyo, mettant en valeur la fluidité et la douceur de la voix de Chiaki Naomi.

     

     

    Si après ça, vous préférez écouter Nishino Kana, je vous souhaite une mobilisation rapide pour le front de l'Est.

     

     


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