• les merdes de Komuro Tetsuya 2

    Lorsque Komuro compose "My Revolution" pour Watanabe, il propulse la carrière de la jeune chanteuse mais aussi la sienne. Il s'affranchit de l'image du compositeur de TM Network pour devenir un lanceur de talent national. A partir de là, on va commencer à bouffer du Komuro à toutes les sauces jusqu'à écoeurement.

    Parfois ça marche, parfois cela finit dans un vieux tiroir que personne ne veut ouvrir. C'est le cas pour Sawaguchi Yasuko, devenue depuis actrice de drama avec un certain succès.

    C'est vrai que musicalement, c'était fade et on la préfère dans son rôle de police scientifique.

    Dans d'autres cas, c'est la composition de Komuro, inadaptée à la chanteuse, qui nuit à sa carrière : Ici, Nakamori Akina, pourtant dotée d'une belle voix, qui se voit contrainte de gesticuler sur des samples bidons avec un refrain à la "get wild"....

    Parfois, c'est tout bonnement hilarant. On entend plus parler de ces singles, même dans les rétrospectives des émissions musicales, tellement on a honte de se remémorer ces perles du has been et du mauvais goût. Je pense à Uchida Yuki et son "Only You".

    On y retrouve les sempiternels "wowowowww et youyouyouuu" si présents dans les tubes komuriens, ainsi qu'un petit rythme jungle trop rapide, et en bonus, un rap à la Marc Panther, lamentable. 

    Dans les années 90, bien avant les Morning Musume, Komuro joue les Tsunku en composant pour les Tokyo Performance Dolls.

    Ici, vous constaterez l'emploi de samples house old school, alors que c'était déjà passé de mode en Europe à cette époque.

    Un joli concept batard qui allie le côté kawaii-niais des Onyanko avec les rythmes dansants du Juliana.

    Allez, encore un autre rien que pour revoir la face de Shinohara ryôko, des années avant qu'elle fasse connaissance avec la chirurgie esthétique.

    Pour hitomi dans les années 90, c'est la totale : voix nasillarde, pas de mélodie. Juste du rythme et des samples bourrins. Toute la recette est basée sur une planche à pain qui ondule en short moulant. Et ça va marcher.

    La liste des chanteuses est assez longue, on aura l'occasion d'y revenir un jour.

    En 99, Komuro revient à ses premiers amours. TM Network se reforme. Après de nombreuses années d'expérience, le groupe revient et accouche d'une souris : TEN YEARS AFTER, du Komuro 80's avec une boite à rythme par dessus... On aurait pu renommer le titre INSIPIDITY.

    Tellement moche que le groupe n'a plus fait parler de lui quelques temps par pénitence pour refaire un come back quelques années plus tard.

    Il y a un mieux avec A CASTLE IN THE CLOUD. Cette fois-ci Komuro et Kine accompagnent en choeur Utusunomiya pendant le refrain, ça laissait présager qu'il restait encore quelque chose à presser du groupe, mais en 2008, TM Network finit d'achever le peu de prestige qu'il restait au groupe en ressortant en tant que single "Welcome Back 2", en décalage complet avec ce qui se fait de nos jours. C'est un peu comme si on ressortait "partenaire particulier" en 2011. 

    mms://wmt-od.stream.ne.jp/fandango/rc/tmnetwork/YRCN-90003/01.wma

    C'est moche, hein ?

    Allez vous laver les oreilles après ça.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 11 Janvier 2011 à 15:25
    meganekun

    Merci Zhang pour déterrer ce pan d'histoire de la J-Pop! Il n'y a pas à dire, il en a pondu des merdes Tonton Komuro. Mais j'ai quand même un petit faible pour son morceau bicéphale avec Jean-Michel Jarre pour la coupe du monde 1998. J'espère qu'il apparaitra dans la troisième partie! (car il y aura une troisième partie n'est ce pas?)

    Les merdes de Komuro : miam!

    Meganekun, scato.

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