• Chaque année, Ryûichi nous sort une des ballades dont il a le secret (probablement possède-t-il un générateur de soupe car la plupart de ses ballades se ressemblent).
    Malgré une voix très nasale et un ton pleurnichard récurrent, j'ai toujours trouvé ses soupes écoutables. Enfin cela reste bien plus accessible que ce qu'il a pu faire avec Luna Sea et Tourbillon en terme de torture vocale (distortions, sons discordieux...)

    Finalement, cette nouvelle ballade nous contentera quelque temps avant une rapide lassitude. On aurait pu passer à côté si on avait pas vu le clip.
    Là, ce fut la surprise de l'année. Si on était déjà au courant des nombreux passages de Ryûichi sur le billard des chirurgiens, on n'était loin de se douter qu'il irait aussi loin.
    Pour rappel, le chanteur a maintenant 40 ans, et son visage a littéralement rajeuni.
    Il en a vingt de moins. Il serait temps d'arrêter photoshop dans les clips et qu'on torture quelques maquilleurs pour que ça cesse.

    Le Tribunal condamme Kawamura à reprendre les bouts de peau perdus lors de ses nombreuses opérations chirurgicales et de se les regreffer sur la poire là où ils se trouvaient avant.


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  • Si les Japonais excellent dans un domaine, c'est bien la copie. En matière de pop-rock, ils sont plutôt bien rôdés et ont derrière eux une longue expérience qui leur permet d'avoir des scènes fusion, ska-punk et autres, domaines dans lesquels ils ne se sentent plus complexés par rapport aux occidentaux...
    Cela permet parfois de voir surgir dans un océan de daubes sonores quelques titres potables voire sympa dans certains cas.
    Ici, j'ai pu découvrir Straightener, groupe de pop-rock commercial au profil modeste, qui ne fait qu'un single remarqué dans les charts chaque année, mais qui néanmoins fait son petit trou. Cela ne casse pas des montagnes, mais on est bien loin des grandes gueules qui se prennent pour des guitar heroes (B'z pour ne pas les nommer).
    En tout cas, on sent une pointe d'influence d'Asian Kung-fu Generation.

    Le Tribunal réclame une relaxe des accusés.


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  • 3 semaines. C'est la durée qu'il aura fallu depuis l'entrée en 2010 pour qu'enfin une chanson apaise mes oreilles. Encore une fois, c'est Hata Motohiro qui me rend ce service.
    En occident, il ne serait qu'un chanteur folk comme un autre, mais dans un océan de chanteurs aphones, danseuses aux jupes trop courtes, boysbands décérébrés, il fait tache avec sa voix douce, pas trop nasale et accessible aux fans de karaoké.
    Pas de samples redondants, pas de rythmes effrénés. Juste un complainte bien équilibrée.
    En quelques années, il a progressivement remplacé Moriyama Naotarô (celui qui avait percé grace à sa mère chanteuse folk, et qui se distinguait par une voix autrement plus haute et nasale. Celui-ci nous en avait fait voir de toutes les couleurs avec des versions acoustiques, symphoniques... Il a fini par lasser)


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