• Sawada Kenji, il a tout fait, tout expérimenté, chanté le pire et le meilleur. On a rarement vu autant de virages musicaux chez un chanteur japonais.

    Malgré une voix très commune, un physique des plus ordinaires et des tonnes de costumes de mauvais gout, il a quand même réussi devenir une icone de la J-pop. Il fut même une époque où le gouvernement s'inquiétait de la popularité de son groupe.

     Entre deux singles insensés, il lui est arrivé de sortir des chefs-d'oeuvres, comme celui-ci :

    Largement plus poignant qu'un album entier de AKB48, non ?


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  •  Je m'étais promis de faire une sélection de titres ayant pour thème l'automne... Pour cela, j'ai consulté des archives sur le net pour voir quelles sont les préférences des Japonais. Apparemment, ils ne sont pas tous d'accord sur une liste de référence en la matière. J'ai recoupé différentes listes et ai tenté de faire ma propre sélection en enlevant les titres de l'année souvent proposés par les jeunes, pour ne garder que ce qui a vraiment marqué l'histoire de la musique japonaise en profondeur. Pas évident de se retrouver avec une vingtaine de titres, alors je vais devoir en supprimer quelques-uns pourtant très connus.

    Voici donc une playlist de 8 titres essentiels dans l'ordre décroissant de mes préférences :

    8. SPITZ : Spider (1994)

    7. Toi & Moi :Daremo inai umi (1970)

    Voilà le titre d'automne qui s'impose lorsqu'il s'agit de chanter en duo au karaoké.

     

    6. ALICE : Shûshifu (1979)

     

    5. Iwasaki Hiromi : Shishûki (1977)

    Une voix comme on en fait plus...

     4. SPITZ : Kaede (1998)

    Décidément, SPITZ et l'automne, c'est une longue histoire...

     

     3. Matsuda Seiko : Kaze tachinu (1981)

    Un titre de référence au karaoké.

     2. Itsuwa Mayumi : koibitoyo (1980)

    Titre mythique.

     

    1. Yamaguchi Momoe : Cosmos (1976)

    Le titre le plus plebiscité par les Japonais pour symboliser l'automne, et probablement l'un des meilleurs titres dans l'histoire de la musique japonaise. Un chef d'oeuvre signé Sada Masashi.

     C'est sûr, ça change de la Kpop...


    3 commentaires
  • 3 semaines. C'est la durée qu'il aura fallu depuis l'entrée en 2010 pour qu'enfin une chanson apaise mes oreilles. Encore une fois, c'est Hata Motohiro qui me rend ce service.
    En occident, il ne serait qu'un chanteur folk comme un autre, mais dans un océan de chanteurs aphones, danseuses aux jupes trop courtes, boysbands décérébrés, il fait tache avec sa voix douce, pas trop nasale et accessible aux fans de karaoké.
    Pas de samples redondants, pas de rythmes effrénés. Juste un complainte bien équilibrée.
    En quelques années, il a progressivement remplacé Moriyama Naotarô (celui qui avait percé grace à sa mère chanteuse folk, et qui se distinguait par une voix autrement plus haute et nasale. Celui-ci nous en avait fait voir de toutes les couleurs avec des versions acoustiques, symphoniques... Il a fini par lasser)


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