• Un truc incroyable avec le visuel, c’est que ce style est figé dans le temps : 2008, 1998, 2013, 2003… Ce sont exactement les mêmes voix, les mêmes fringues … Ils se recyclent mutuellement, en boucle et à l’infini…

    Allez hop, un peu de Dir en grey, de Creature, et un soupçon de Psycho le cému.

    Voilà ce que ça donne :  un clip nocif pour la vue et l’ouïe.

    Si le Darwinisme était appliqué à la musique, le visuel serait voué à disparaître de par son aspect figé, mais cela n’arrive pas parce que ce genre d’étron sonore répond curieusement à la demande d’un public de 15-18 ans, gothique, androgyne, peu éduqué sur le plan musical et mal dans sa peau… Bref, c’est la musique de l’adolescent névrotique.


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  • E-girls, c’est  Shojojidai en version japonaise : un troupeau de filles censé montrer au monde que le Japon peut faire aussi bien que la Kpop. Le concept du groupe consiste à avoir le cul sur 2 chaises : prétendre concurrencer les girlsbands coréens tout en gardant les recettes de la jpop. Or, il n’est pas possible de faire un ersatz de Kpop tant qu’on insiste à faire dans l’idole courte sur patte, dansant sans synchronisation parfaite. Cette volonté de pérenniser le concept du Kawai pédophilisant fait que la Jpop a définitivement perdu la chance de se tourner vers une scène internationale…

    Ici, le crime d’E-girls est plus ou moins grave en fonction de ce qu’évoque pour vous le titre célébrissime de Limahl. Les fans des années 80 crieront au scandale.


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